TRAVEL DIARIES • 2010 • CARNETS DE VOYAGE

16 years ago, the smallest country of the Great-Lakes region was hit by a genocide. 4 friends interested in African politics have decided to take a closer look at the Renaissance of the Rwandan society.

Il y a 16 ans, le plus petit pays de la région des Grands-Lacs était touché par un génocide dévastateur. 4 amis passionnés de politique africaine ont décidé de s'intéresser de près à la Renaissance de la société Rwandaise.

Le pourquoi du comment

  • Quel est notre objectif ? 
            Fascinés par l'Histoire du Rwanda et de la région des Grands Lacs, il nous tient à coeur de présenter ce pays 16 ans après la tragédie du génocide. L'image du Rwanda pour un européen se limite en général tout au plus au génocide de 1994. Nous souhaitons montrer que l'Histoire du Rwanda ne doit pas rester figée à ces 100 jours de 1994, et relayer l’idée que la fin du génocide marque l'année 0 du calendrier de la nouvelle nation Rwandaise, le point de départ vers une reconstruction nationale. A l'heure où l'Afrique redevient une terre présentable dans le monde: accueille la coupe du monde de football, tente de légitimer sa place dans les organes internationaux ( conseil de sécurité, G8 etc...) et se reconstruit rapidement après les guerres «dégueulasses» des années 90, il est intéressant de voir quel modèle de développement alternatif l'Afrique ( à travers le rwanda) propose-t-elle.

  • What is our purpose ?
           Fascinated by the history of Rwanda and the Great-Lakes region, we thought it would be interesting to introduce this country 16 years after the genocide. To most Europeans, the image of Rwanda is often limited to the tragedy of 1994. We wish to show that Rwanda's history goes beyond these 100 days of 1994, and spread the idea that the end of the genocide represents the birth of a new Rwandan nation, the starting point of a national reconstruction. Whilst Africa hosts the 2010 football world cup, tries to legitimate its role in the international organisations (Security Council, G8, etc...) and rebuilds quickly after the 1990s appalling wars, it is interesting to see which alternative development plan Africa propounds (through Rwanda).


  • Pourquoi réaliser ce projet ?
           Nous souhaitons réaliser ce projet car le Rwanda se trouve dans une phase de mutation, de métamorphose tant sur le plan politique que démographique et économique. Ainsi, les enfants ayant connus le génocide sont désormais sur le marché du travail ou dans les politiques. Les élections de demain sont un test démocratique pour le Président Paul Kagame et le Rwanda en général. Pourquoi maintenant? Parce-qu'on vient de franchir le cap symbolique d'une génération depuis le génocide, qu'une nouvelle Histoire s'écrit. Nous allons tenter de capturer en l’espace d’un mois la métamorphose de la société rwandaise. Les dernières images dans la tête des gens restent celles des cadavres sur des routes. Nous souhaitons montrer que les Rwandais ont été capables de dépasser ce problème collectivement, même si il est certain qu'individuellement les traces du génocides sont encore bien présentes.


  • Why carry out this project ?
          The reason we want to carry out this project is because Rwanda is currently not only facing a political but also a demographical and economic transformation. The children who lived throughout the genocide are now part of the labour market or work in politics. August's election is a democratic test for the Rwandan President Paul Kagame and for Rwanda in general. Why now ? Because we just crossed the symbolic threshold of a generation since the genocide, and because a new History is being written. Our goal is to analyse the metamorphosis of the Rwandan society, in the space of one month (27th of July-27th of August). The image kept by most of the people are dead bodies on the roadsides of Rwanda. We wish to show that the Rwandans have been able to forget, although marks left by the genocide are inevitably still on people's mind.
    

  • A quoi et à qui servira le reportage ?
         Le reportage a une portée générale et une portée plus ciblée. En effet, la méconnaissance du continent Africain a des effets désastreux en Europe et sur d'autres continents, et contribue selon nous à affecter le modèle d'aide au développement qui n'a pas su se repenser, se réformer et qui est désormais selon de nombreux experts à bout de souffle, notamment à cause de la perception européenne de l'Afrique encore parfois trop ancrée sur des valeurs paternalistes. Ce genre de reportage peut aider à façonner ce pont culturel entre les nations, entre les peuples. Il est bon pour un français lambda de voir comment évolue l'Africain en Afrique également afin que celui-ci puisse mieux appréhender les comportements de son voisin par exemple. Ce relais est aussi tout simplement important car il nous fait découvrir de nouveaux horizons, une nouvelle culture, que nous ne manquerons pas de transmettre par notre travail.


  • To whom and why ?
          With the Western media continually misrepresenting its image, coupled with an archaic and paternalitic aid distribution model, Africa has come to be represented as the épitomé of poverty, as a place of chaos and underdevelopment. Moreover, Africa survives in our narratives as a daily consumption of misery and horror. This manufactured idea has severely trivialized the complexity of the place as well as the human character of its people. 
With our independent and original project, we hope to bring a different perspective on this rich continent, one that is not exclusively fuelled by images of misery, but rather based on the ingenuosity and optimism of its inhabitants. The reconstruction and reconciliation effort witnessed in Rwanda will become the subject of our project, embodying the promising future of an African nation. While many people are aware of the Rwandan genocide that shook the country in 1994, how many are familiar with the democratization process and the solid economic growth showcased by the Republic ?


Yassin, Thomas, Louis-Guillaume, Arthur